Comment tout a commencé
En 2017, j'ai quitté mon poste d'analyste
quantitatif dans une banque parisienne. Pas par
frustration, mais parce que je voyais un vrai
décalage. D'un côté, des modèles mathématiques
de plus en plus sophistiqués. De l'autre, des
équipes qui galéraient à comprendre ce que ces
modèles faisaient réellement.
L'année suivante, j'ai rencontré Léa Montclair à
une conférence sur le risk management à
Francfort. Elle sortait d'un doctorat en
statistiques appliquées et partageait exactement
la même vision : il fallait arrêter de traiter
l'analyse quantitative comme une boîte noire
réservée aux matheux purs.
On s'est installés à Strasbourg parce que
c'était logique géographiquement et qu'on
voulait être loin de l'agitation parisienne.
Notre premier programme a démarré en novembre
2018 avec huit participants. Aujourd'hui, on
accueille environ quatre-vingts professionnels
par an dans nos différentes formations.